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À propos

Le contraste entre la base en verre transparent dépoli qui conserve sa légèreté et la lourde coupe conique en fonte constitue le thème formel de ce vase. Le vase est fini à la main de manière à conserver les caractéristiques du matériau.

«Quand j’ai commencé à penser au vase Pluvia, nous étions comme dans beaucoup d’autres fois dans le jardin. Nous voulions un vase résistant aux intempéries et suffisamment fort pour contraster avec la végétation exubérante à l’arrière-plan et contre les violents orages du lac. C’était la première fois que je pensais fabriquer un objet entièrement en fonte: un matériau autrefois très utilisé à l’extérieur qui fait aujourd’hui un retour en force. Cela m’a aussi fait penser aux meubles de jardin, mais je voulais qu’ils soient modernes, pas avec une vieille caractéristique. Je n’ai vu que deux formes fortes et puis j’ai eu l’idée légèrement folle de fixer le verre. Je voulais une base invisible qui donne l’impression d’un corps lourd, résistant et résistant, reposant presque sur rien, confrontant la matérialité de la fonte à l’immatérialité du verre. J’ai présenté ces vases pour la première fois lors d’une exposition d’aquarelles au monestaire de Maulbronn en Allemagne et il pleuvait énormément ce jour-là… ». Il était très difficile de trouver des artisans qualifiés. Les petits artisans ne sont pas disposés à entretenir le gaspillage de pièces défectueuses créées dans le but de maintenir le verre aussi mince que possible. Les grandes fonderies, quant à elles, ne veulent pas arrêter leurs machines et perdent du temps pour sept ou huit vases. Même si un moule très précis a été fabriqué, les pièces émergentes diffèrent les unes des autres et il est impossible d’éviter le gaspillage. La pièce est relativement grande et très profonde et la fonte se contracte énormément lorsqu’elle est refroidie, de sorte que les formes ont tendance à perdre leur géométrie. ‘ Michele De Lucchi, 1997.